Quelle force républicaine peut-on envisager demain pour une France souveraine ?
La réunion publique qui s’est tenue lundi 26 mars au théâtre Agoreine à Bourg-la-Reine, à l’initiative du MRC 92 (Mouvement républicain et citoyen des Hauts-de-Seine) a largement répondu aux attentes de ses organisateurs, aux nôtres et à celles des quelque cent cinquante militants ou sympathisants venus de toute l’Ile-de-France…et des horizons politiques les plus divers, de gauche, de droite, et d’ailleurs.
Le thème de cette soirée était, rappelons-le : « Quelle force républicaine peut-on envisager demain pour une France souveraine ? » Tour à tour, Djorge Kuzmanovic, conseiller de Jean-Luc Mélenchon, pour la France insoumise, un représentant du Parti communiste (mais oui !) remplaçant le sénateur Ouzoulias, empêché au dernier moment, Gilles Casanova, proche de Jean-Pierre Chevénement, Jean-Pierre Lettron, secrétaire fédéral du MRC 92, Jean Lévy, du Comité Valmy, Danielle Goussot, du RPS-FIERS, M. Jérôme Besnard, d’Oser la France (LR-Julien Aubert), M. Thibaud Lonjon de l’UPR (François Asselineau), Martial Sciolla, président de « Notre France », et notre ami François Morvan*, au nom de l’UNITE NATIONALE CITOYENNE sont intervenus pour dire, chacun à sa manière et sans chercher à occulter les différences qui nous séparent ou les nuances qui nous distinguent, leur accord sur l’essentiel : la défense de l’Etat-nation, cadre naturel de la souveraineté populaire, la volonté de voir la France conserver là où elle existe encore et retrouver là où elle l’a aliénée la maîtrise de son destin, et le refus de voir le monde soumis aux lois de la jungle des multinationales et des hyperpuissances politiques ou financières.
Si nous n’avons pas suivi les mêmes parcours, nous convergeons vers le même but. Nous partageons les mêmes convictions, les mêmes aspirations, nous avons les mêmes adversaires : les vieux partis discrédités et désarçonnés qui cherchent à se remettre en selle et le jeune président qui veut nous entraîner sur les chemins incertains de la technocratie sans âme et sans frontières du fédéralisme européen de la globalisation ultra-libérale, d’une technocratie sans âme, sans frontières et sans limites. Entretenir les querelles de personnes, s’affronter sur les questions secondaires, aller divisés au combat, c’est la certitude de la défaite, dans un pays où la majorité de nos concitoyens, comme ils l’ont prouvé en 2005, restent viscéralement attachés à l’indépendance nationale. Quant à nous, nous sommes fermement résolus à contribuer sans relâche à la constitution d’un pôle souverainiste puissant, divers dans sa composition, uni dans son action.
Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais elle peut l’annoncer. La réunion du 26 mars s’inscrit clairement dans la démarche de rassemblement qui est la nôtre. C’est une première étape sur la longue route qui s’ouvre devant nous.
Nos adhérents pourront bientôt trouver sur notre site l’intégralité de son intervention. Une présentation vidéo est à visionner ici : https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/conference-historique-les-76826
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Notre ami Jean-Christophe Lebert a pris la parole au nom de l’Unité nationale citoyenne lors de la manifestation organisée le dimanche 25 mars place de la Nation à Paris pour commémorer l’indépendance de la Grèce et dire la solidarité du peuple français avec le peuple grec.
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Dominique Jamet n’a pu à son grand regret assister à la réunion du 26 mars. Invité de longue date par Hugues Maillot, délégué national de l’UNC aux outre-mer et président du mouvement Ré-unir, il a pu, lors de son déplacement sur l’île de la Réunion, entre le 23 et le 27 mars, vérifier la force de l’attachement de nos compatriotes des terres australes à la métropole, si proche et si lointaine, notamment à l’occasion des manifestations organisées sur place pour protester contre l’inadmissible abandon dans lequel les pouvoirs publics laissent nos concitoyens mahorais.
Grâce à Hugues Maillot et autour de lui s’était constituée sur l’île, au fil des années, une section particulièrement dynamique de Debout la France. C’est peu dire que le tournant brutalement pris par le président de DLF lors de la dernière élection présidentielle avait surpris et déçu ces militants. Avec le temps qui passe, l’amertume et le désarroi s’effacent lentement. Toujours sous l’impulsion vigoureuse de notre infatigable ami, ils sont aujourd’hui nombreux à vouloir reprendre le combat sous les couleurs de l’UNC. Ce voyage de retrouvailles aura contribué à les remotiver et à les remobiliser.
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