Les Gaulois réfractaires demandent des comptes au Nouveau Monde
Dans son livre « Les Gaulois réfractaires demandent des comptes au Nouveau Monde », Philippe de Villiers, dans son style unique de haute volée, revient sur la désillusion résultant du désastre sanitaire et économique dans lequel le gouvernement nous a plongés, sur les échanges entretenus avec Emmanuel Macron avant son élection au sommet de l’Etat et sur les différentes alertes ou mensonges ayant entraîné la décomposition de la Nation.
Il y livre aussi quelques aspects de la souveraineté relatés ci-dessous.
« Vous savez, Emmanuel, dans le mot souverainiste, il y a souverain. La souveraineté, c’est un mot du XIIIème siècle apparu à Montlhéry en même temps que le mot Français, c’est ce qui permet tout simplement de disposer de son destin. Souveraineté de l’Etat, de la nation, du peuple… La France se désintègre parce que les commandes ne répondent plus…
…
Depuis la libération des capitaux en 1983, tous les Présidents ont eu une obsession, dont l’Europe a été le cheval de Troie : adapter la France à la mondialisation. Il faut faire le contraire, adapter la mondialisation à la France. Sinon elle mourra. D’étouffement. D’anémie…
…
On entend soudain les ministres en appeler au souverainisme économique…. On devine qu’il y aura bientôt 2 variétés de souverainistes : les souverainistes de souche et les souverainistes d’opportunité… Je me souviens que, à l’époque, le terme (souverainisme) était repris par nos adversaires comme si on avait attrapé la vérole…
…
Se réinventer, cela veut dire d’abord comprendre ce qu’il vient de se passer. C’est le grand retour au carré magique de la survie. Le 1er coin du carré, c’est la frontière, c’est-à-dire la protection, ce pour quoi les Etats ont été imaginés. Le 2ème, c’est la souveraineté, c’est-à-dire la liberté des peuples pour prendre des décisions rapides et ajustées. Le 3ème, c’est le local, donc le contrôle au plus proche des intérêts vitaux. Le 4ème coin du carré, c’est la famille…
…
Emmanuel Macron se sera comporté comme un liquidateur amiable, avec une trousse à morphine fournie par les savants. Le souverain n’est plus souverain : la souveraineté externe – politique, sanitaire, alimentaire – a été aliénée, elle n’est plus que formelle. La souveraineté interne s’est diluée dans le biopouvoir…
… »
Dans la même rubrique
18 octobre 2021 – Nécessaire souveraineté
25 septembre 2019 – Edito de Jean-François Kahn
22 août 2019 – Lutte des classes et unité nationale selon François Guizot
26 juin 2019 – "Le Grand remplacement, réalité ou intox ?"