Nouvelles régions, les naufragés de l’autocar
La gestion des déplacements scolaires hors agglomération relèvent désormais des régions. Depuis que celles-ci ont été refondues, la mise en place des transports scolaires en bus est catastrophique même si les tarifs proposés restent attractifs. Entre d’une part, des horaires inadaptés, des territoires ruraux abandonnés, des bus en retard, d’autres bondés avec des enfants debout et d’autre part des informations difficiles à obtenir, du personnel débordé, des abonnements que le personnel ne connaît pas (même pour les TER)… les usagers subissent les effets d’une cacophonie générale.
Si on peut comprendre et accepter un temps d’adaptation, comment ne pas penser que cette situation était prévisible tant par la trop grande taille des régions, peu formatées pour des services de proximité, que par des restrictions budgétaires excessives.
Une politique proche des usagers menée par les départements, assortie de coopérations interdépartementales n’aurait-elle pas été plus adaptée ?
Ludovic DEMATHIEU
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