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Chronique économique de la semaine du 19 novembre 2018


La bourse : ouille, ouille, ouille, le temps se brouille !

Les investisseurs sont des grands enfants, c’est bien connu ; qu’une bonne nouvelle arrive et tout s’envole ; qu’une rumeur mauvaise se profile et tout se défile.
Hésitants devant une croissance chinoise devenue incertaine, hypnotisés par un contexte commercial mondial devenu conflictuel, tétanisés par une Europe suspendue aux dénouements du Brexit et de la « situation » italienne, les investisseurs se recroquevillent, prennent leurs bénéfices et … attendent circonspects, frileux.

Ce n’est pas tout. Pour son dernier mandat, on avait confié à Carlos Ghosn une mission prioritaire : celle de rendre le tandem Renault-Nissan indétricotable. Las, bien que Renault détienne 43 % des actions et des droits de vote de Nissan, Carlos Ghosn, par sa gloutonnerie, sa rapacité pathétique et son avarice risque fort de faire tout rater. Espérons seulement que les salariés du groupe ne soient pas trop impactés.

La fable de la poule et du cochon.

Le match Italie-Union européenne bat son plein. Bien malin qui peut prédire le vainqueur… si toutefois il y en a un ! Pour l’instant tout le monde est perdant, mais je glisserais bien un petit billet sur l’Italie. Eux, défendent leur bifteck.

À propos de bifteck, l’Angleterre mène un combat équivalent et, pour les mêmes raisons, je parierais plutôt sur nos amis d’outre-Manche. J’ai souvent constaté qu’au cours d’une bataille, si l’un s’implique tandis que l’autre s’engage, la victoire revient au second.

Si vous ne percevez pas bien la différence entre l’implication et l’engagement laissez-moi vous raconter l’histoire de la poule et du cochon.
Un jour, une poule, aussi affairiste qu’affairée, avise un cochon bien gras et lui propose : « montons une entreprise et vendons des omelettes au lard. Je pourvoirai aux œufs tandis que tu fourniras le lard. Nous partagerons le résultat à parts égales. Qu’en dis-tu ? »

Le cochon, pas si bête refuse : « Ma très chère poule, merci de ta proposition mais vois-tu : en donnant tes œufs tu t’impliques tandis qu’en donnant mon lard je m’engage ». La poule est allée définitivement picorer ailleurs. Tandis que les technocrates bruxellois s’impliquent, les Anglais comme les Italiens ont eu le courage de s’engager, souhaitons-leur le meilleur.

Restons, pour le moment, en Europe. La zone euro connaît un passage économique difficile, les indices des PMI européennes (production et services) sont au plus bas depuis quatre ans et semblent dans le sillage d’une économie allemande en proie aux difficultés de son secteur automobile. Mais rassurons-nous, l’économie libérale a toujours plus d’un tour dans son sac. Ce ralentissement généralisé est une des causes qui engendre la chute du baril. Cela ne manquera pas de soutenir les indicateurs économiques pour 2019.

Macron sauvé par Ahmed Kashogi et Donald Trump ?

Notre président Emmanuel Macron, en posture difficile ces temps-ci, a peut-être trouvé un allié objectif d’autant plus surprenant qu’il n’est plus de ce monde : il s’agit du journaliste récemment assassiné Jamal Ahmed Khashoggi. Mon lecteur pense sans doute que non seulement mes propos sont choquants mais qu’en outre je suis tombé sur la tête.

Reprenons. Cette semaine, le fait marquant français est l’insurrection des gilets jaunes excédés entre autres, par les taxes pétrolières et le coût de l’essence et du gasoil. La situation pourrait bien dégénérer.

Pendant ce temps, au niveau mondial, on a constaté la dégringolade du pétrole qui a perdu plus de 11 % sur cette seule semaine. Quelle en est la cause ? Le ralentissement économique ? ¨Pas seulement. Chacun sait que le cours du pétrole dépend essentiellement du niveau de production en Arabie Saoudite. Or le vice-président saoudien, Mohamed ben Salman, est actuellement affaibli en raison du meurtre du journaliste Jamal Ahmed Khashoggi. Il a donc besoin du soutien des États-Unis plus que jamais. De son côté, face à la menace de ralentissement économique mondial, Trump a besoin d’un cours du pétrole plus bas.

Qui n’a pas noté, cette semaine, la volte-face de Trump soudain beaucoup plus conciliant avec l’Arabie Saoudite. Très clairement il a obtenu une baisse du prix du pétrole en contrepartie de sa clémence.

Qui dit baisse du pétrole dit baisse à venir à la pompe. Il y a là un tout petit espoir pour Emmanuel Macron qui devrait peut-être envoyer au président américain une lettre de remerciements.

Éric RAOUL DUVAL


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