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La France et Macron : une équation sans solution

Communique de l’UNITE NATIONALE CITOYENNE du 3 mai 2019


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La conférence de presse du 25 avril et les mesures qui y ont été annoncées étaient destinées à ce que le président de la République retrouve la confiance du pays , si tant est que l’élection par défaut de 2017 lui ait jamais permis d’en disposer.
Au vu des études d’opinion publiées depuis lors, (Epoka-BFMTV et LCI-Figaro) rien n’indique que l’objectif ait été atteint.

En elles-mêmes, les mesures annoncées sur le plan social ou institutionnel recueillent un avis globalement favorable.

Mais deux tiers des personnes interrogées considèrent qu’elles ne constituent pas un changement de cap.

Or, davantage que telle ou telle mesure, c’est bien cette demande de changement de cap qui constitue le moteur de la vague gilets jaunes. Ce qui a été perçu en profondeur , c’est que la politique voulue par le président est fondée désormais sans plus aucun fard sur la théorie du “premier de cordée”, version macronienne de celle du “ruissellement” , qui veut que la réussite des couches dites supérieures de la société soit la seule qui vaille, et qu’elle bénéficiera par ricochet ultérieurement - et éventuellement- aux couches dites inférieures, c’est à dire au plus grand nombre.

Mais cette vision, qui exige l’adaptation sans cesse plus forte de l’ensemble de la France aux règles du profit à court terme de la globalisation financière du monde, est subie par les français depuis plus de trente ans. Et ils sont une majorité à avoir compris qu’elle ne tient pas ses promesses, qu’elle est au contraire à la source du chômage de masse, de la stagnation économique, du recul insupportable de la protection sociale et des services publics, de la désertification des territoires, de la France à deux vitesses : l’Etat a démissionné de son rôle de serviteur de tous les français et la République est vidée de son exigence d’égalité.
Une large majorité ne croit pas que les 17 milliards de dépenses qu’impliquent les mesures annoncées puissent être financées autrement que par l’impôt, rendant d’avance complètement irréaliste l’annonce d’une baisse des prélèvements obligatoires.

Comment pourrait-il en être autrement ? Le dogme de la libre circulation des marchandises et des travailleurs restant inchangé, comment la déroute économique de la France pourrait-elle s’inverser sauf à aligner peu à peu les revenus de la majorité des travailleurs sur ceux des pays qui produisent à bas coût ?
Ou trouverait-on la croissance propre à financer non seulement les mesures annoncées, mais le maintien et le redressement d’une protection sociale et sanitaire de bon niveau et le refinancement nécessaire de l’armée, de la police, de la justice ?
Comment serait-ce possible en restant fidèle aux règles européennes qui veulent limiter le déficit public à 3% du PIB alors même que celui-ci stagne ? Comment serait-ce possible alors que la France ne dispose plus de la souveraineté monétaire qui lui permettrait d’être un levier d’action contre le dumping social et environnemental mondial auquel elle est soumise sans défense ?
Si tant est qu’elles soient réellement mises en œuvre, les mesures annoncées ne pourront être financées que par l’impôt ou par la dette. Mais l’un et l’autre sont jugés néfastes, et en partie à raison, non seulement par le gouvernement lui-même, mais par une majorité de Français.

Au fond, les mesures annoncées par Emmanuel Macron ne sont que la nouvelle version de la politique appliquée depuis les années quatre-vingt : pour acheter une paix sociale de plus en plus compromise par la régression économique et le creusement à tous les niveaux des inégalités, des médecins nous ordonnent massivement des pansements et des calmants de plus en plus coûteux sans traiter le mal à la racine.

Ce qui reste de la droite de gouvernement n’a qu’un programme : supprimer les pansements trop chers.

Ce qui reste de la gauche de gouvernement veut encore plus d’Union Européenne alors que c’est bien dans ses principes fondateurs qu’a été codifiée l’impasse où sont plongés tous les pays européens.

Il n’y a de solution que dans un regroupement de toutes celles et ceux qui veulent une souveraineté française retrouvée, pour agir sur les leviers d’une nouvelle croissance durable et soutenable, et rebâtir une France où l’effort de tous est au service de chacun et où l’effort de chacun est au service de tous.


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"La démocratie, c'est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave"
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"A force de vouloir se passer des Nations, on finira par se passer des peuples"
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"On commence à parler de populisme lorsque les peuples votent autrement que le souhaiteraient les élites."
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