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ET MAINTENANT, QU’EN FAIT-ON ?


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Chronique de Dominique Jamet...

Longtemps le droit du sol n’a fait problème ni pour la France ni pour les Français. Ce n’est pas seulement ou pas tellement, comme on essaie de nous le faire croire depuis quelques années, parce que la naturalisation automatique des enfants d’étrangers nés sur notre territoire permettrait, en les enrégimentant quand ils auraient vingt ans, de grossir les effectifs de nos armées.

C’était bien davantage parce que cette disposition législative allait de pair avec l’idée que se faisaient nos aïeux d’une France forte, fière, accueillante et généreuse. L’opinion était alors communément répandue et partagée que naître en France était une grande chance, y grandir une deuxième chance, et que devenir français était une récompense à laquelle aspirait tout individu normalement constitué. Le troisième président des Etats-Unis, Thomas Jefferson, n’avait-il pas proclamé : « Chaque homme a deux patries, la sienne et la France » ?

On considérait donc très généralement que cet apport institutionnel de sang nouveau était une récompense pour ses bénéficiaires et un enrichissement pour notre pays. Faut-il voir dans cet état d’esprit une attendrissante candeur, ou une imprudente naïveté ? Le fait est que, d’origine belge, suisse, allemande, polonaise, italienne, espagnole, portugaise, des centaines de milliers, voire des millions de Français d’origine étrangère se sont parfaitement intégrés, assimilés, fondus dans le creuset d’une nation dont ils acceptaient ou dont ils acquéraient avec plaisir et avec reconnaissance la langue, la culture, les mœurs, les valeurs et dont ils furent le plus souvent, à l’heure du danger, en première ligne, les plus ardents défenseurs.

Ce même droit du sol s’exerce aujourd’hui dans un contexte différent. Une immigration massive a fait affluer en France dès les années qui ont suivi la deuxième guerre mondiale des populations relevant d’ethnies, pratiquant une religion, observant des coutumes, obéissant à des lois qui n’étaient pas les nôtres. Le plus grand nombre, ne l’oublions jamais, ont tiré les conséquences de cette transplantation et accepté de s’adapter au cadre où ils avaient été amenés à travailler, à vivre et à procréer.

En revanche, dans les générations qui ont suivi ont surgi et se sont développés dans les proportions et avec l’intensité que nous constatons aujourd’hui un refus et même un rejet du pays qui, de par la loi, ne les avait pas seulement accueillis et élevés, mais les avait faits et les tenait pour siens. Une minorité de nos concitoyens de fraîche date, français sur le papier, français sans l’avoir souhaité, sans l’avoir demandé, sans l’avoir voulu, ont vécu parmi nous sans vivre avec nous. Ils ne se sont pas contentés, devenus adultes, de mordre la main qui les a nourris. S’enrôlant dans les rangs d’un gang international d’assassins, ils ont pris et tourné les armes contre l’Occident, contre la civilisation et contre notre pays qu’ils niaient être le leur. Ils ont approuvé, préparé, cautionné, perpétré les crimes du pseudo-Etat terroriste dont ils ont revendiqué d’être les ressortissants et les soldats.

La débâcle de Daech, sur le terrain, a conduit et conduira certains d’entre eux à se tourner vers la mère-patrie qu’ils avaient reniée et ensanglantée pour tenter d’y négocier leur réadmission. Ne soyons pas les dupes de ce retour qui n’est qu’un faux retournement. Il n’a rien d’un repentir ou d’une reconversion. Il s’explique bien davantage par l’espoir d’échapper aux implacables représailles des vainqueurs chez qui ils sont venus porter la guerre. Il s’explique tout simplement par le fait que, s’ils parviennent à rentrer en France et à passer devant des tribunaux, ils sont assurés d’échapper à la mort qu’ils ont si généreusement donnée.

Ces gens, et il n’y a pas lieu de faire une exception pour les femmes qui les ont accompagnés dans leurs errances, se sont eux-mêmes, volontairement, délibérément, définitivement exclus et déchus de la nationalité qui leur avait été octroyée et qu’ils ne reconnaissaient pas pour leur. Nous n’avons plus rien à voir avec ces étrangers de fait et de cœur.

Pourquoi traiterait-on ces assassins sans uniforme avec plus d’indulgence que nous en avons eue en 1944 pour les engagés volontaires de la Légion des volontaires français qui n’ont jamais été engagés dans des combats contre leurs compatriotes ou même que les miliciens qui, vaincus d’une guerre civile inexpiable, pouvaient du moins se targuer d’avoir obéi aux ordres d’un gouvernement devenu illégitime mais resté légal ?

Ce n’est pas en tout cas aux justiciables, et moins encore lorsqu’ils sont délinquants ou criminels, de choisir la juridiction devant laquelle ils comparaîtront, et moins encore de décider des peines qu’ils encourent. Il n’existe à l’heure actuelle, face au problème que nous a imposé le djihadisme, que deux solutions. Ou la plus radicale qui consiste à laisser Irakiens et Syriens le résoudre de la façon que l’on imagine. Ou, comme c’est l’usage entre belligérants, si nous les réadmettons sur notre sol, d’interner jusqu’à la cessation des hostilités ces ressortissants de l’entité qui nous a déclaré et qui nous fait la guerre.

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