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Forces de l’ordre, le malaise est profond…


Notre société fracturée est en manque de repères, et l’image donnée ces derniers jours de nos forces de l’ordre s’inscrit dans un profond malaise.

Ceux qui étaient encore les héros lorsqu’ils défilaient en janvier 2015 sont devenus des parias depuis les mouvements des gilets jaunes, sentiment accentué cette semaine par l’évacuation forcée d’une manifestation, l’article 24 et les violences vis-à-vis du producteur Michel Zécler.

Nos forces de l’ordre sont les garantes de l’ordre républicain, de la sécurité de nos citoyens et de leurs biens, donc de notre liberté. Il ne s’agit nullement d’une milice à la solde du gouvernement comme tente de l’instrumentaliser une partie haineuse, racialiste de la population et de l’extrême-gauche.

Sur les centaines de milliers d’intervention ou de contrôle, une infime proportion d’entre elles fait l’objet par la suite d’une contestation.
Pourtant, depuis plusieurs années, la « peur du gendarme » n’existe plus. La faute à une justice qui a pratiqué depuis trente ans la culture de « l’excuse sociale », la faute à une déliquescence de l’autorité de l’Etat, la faute à un recul de l’éducation dans le respect des institutions entraînant une forme de haine de la nation, la faute à l’Etat dans la paupérisation de la société, dans les moyens alloués aux forces de l’ordre et dans l’absence de reconnaissance de leur travail. Combien sont à bout et malheureusement en viennent au suicide ?

Si les jeunes d’il y a encore 30 ans voulaient devenir policier quand ils jouaient aux gendarmes et aux voleurs, est-ce que cette vocation existe toujours ? Bien que l‘immense majorité des policiers respecte l’ordre républicain, la moindre (suspicion de) faute entraîne un déferlement de haine médiatisé à leur égard. À tel point que des personnalités publiques leur rappellent leur devoir d’exemplarité et dénoncent leur violence gratuite, ces mêmes personnes n’étant pas indignées et restant dans le silence lorsque les forces de l’ordre sont victimes de voyous, d’agressions davantage nombreuses, gratuites et violentes, qui n’ont qu’un infime écho dans les médias.

Sans vouloir faire de l’ingérence dans les instructions en cours, les violences policières, gratuites et injustifiées, doivent être punies et leurs auteurs radiés des force de l’ordre. Comme dans tous les métiers, il peut y avoir des brebis galeuses, elles sont en minorité et doivent être mises de côté.
Mais attention aux vidéos entraînant des déferlements de haine sans en connaître les points de départ (souvent illégaux), et généralisant des faits particuliers à l’ensemble d’une corporation.
L’absence de sécurité conduit à l’anarchie. Notre pays n’a pas besoin d’être plongé davantage dans le chaos alors qu’il s’enfonce dans une crise sociale et économique dans précédent, le fracturant quotidiennement davantage.

Le gouvernement doit également se servir des lois existantes et non en créer d’autres pour ne pas renforcer ce sentiment d’impunité vis-à-vis des forces de l’ordre. Car si un policier n’est pas au-dessus des lois, l’article 24 du projet de loi de sécurité globale, visant à protéger les policiers, doit-il en passer par un article liberticide ?
Nos forces de l’ordre doivent être protégées des déferlements de haine à l’égard de ceux qui la constituent, mais le droit existant n’est malheureusement pas appliqué, ne serait-ce que sur l’outrage ou la violence sur personne dépositaire de l’autorité publique. François-Xavier Bellamy rappelait à juste titre dans le Figaro que par un empilement de textes et de nouveaux délits, la parole et la pensée, la vie médiatique et le débat public, toutes les conditions de la liberté ont été peu à peu asphyxiées par une multitude d’entraves ; avons-nous pour autant gagné en sécurité, en respect, en civilité ?

La France est un pays de libertés sur lequel a été mis en place un cadre. Ajouter trop d’interdits à ce cadre nuit forcément au pays. Alors qu’il suffirait juste, par du bon vouloir, d’appliquer ce cadre et de l’améliorer si besoin. Les différentes crises que nous traversons, qu’elles soient sanitaires, économiques, sociales ou sécuritaires, sont des crises de souveraineté, c’est-à-dire d’indépendance et de défense d’un intérêt commun, la nation : malheureusement, depuis plusieurs années, l’Etat a suivi la dérive de la majeure partie de nos représentants politiques et de son modèle néo-libéral (la liberté sans entrave du capital financier), avec pour conséquence le développement de l’injustice et de la fracture sociétale.

Or, il est clairement apparu que la politique des gouvernements Macron a été de créer délibérément une ambiance d’affrontement et de violence dans le maintien de l’ordre. Il a alimenté un véritable discours de lutte de classes en faveur des gagnants de la mondialisation contre ceux qui en souffrent.

Le respect de l’autorité et des institutions doit être retrouvé à travers une nouvelle dynamique de croissance durable où chaque français se sente partie prenante et y voit sa part de récompense de l’effort.

L’autorité de la puissance publique redeviendra admise par tous, et nos forces de l’ordre seront à nouveau soutenues par la population.

Ludovic DEMATHIEU


NB : cet article a été rédigé avant la manifestation du 28 novembre 2020

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